Pratiques sexuelles : le money slave

On a toujours eu l’habitude d’assimiler la pratique sexuelle aux attouchements physiques entre deux personnes, de différents ou même sexes. Mais savez- vous qu’aujourd’hui, il existe aussi de nouvelles tendances et pratiques sexuelles ? En voici notamment 3 exemples, des plus insolites en ce moment.

Le money slavering : quand l’argent et l’esclavage suscitent le désir

L’argent s’est tellement ancré dans la vie des gens qu’il finit par leur dicter, même au niveau du désir sexuel. On a déjà vu depuis quelques années, la recrudescence des sugar daddy, sugar mommy, etc. Mais cette fois, les gens sont encore allés plus loin avec le money slavering. Mais exactement, qu'est-ce que le money slavering ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’une pratique sexuelle basée sur deux éléments : l’argent et l’esclavage. D’un côté, il y a l’homme qui paie tous les désirs et envies de la femme (bijoux, shopping, etc). De l’autre côté, il y a la maîtresse moneyslave qui reçoit toutes les gâteries venant de l’homme. Jusque-là, cette pratique semble ressembler aux autres types de prostitution. Cependant, elle possède de nombreuses différences par rapport à cette dernière. Déjà, contrairement à la prostitution classique, il n’existe aucune contrepartie dans le moneyslave. Plus précisément, la femme n’est pas obligée de faire un acte sexuel en échange des plaisirs financiers procurés par l’homme. Mais en plus, l’homme va se soumettre à tous les désirs de la femme comme un vrai esclave. Il n’a pas le droit de refuser tous ses caprices et sera exclusivement soumis à celle-ci. Cette pratique paraît très torturante, et pourtant, selon les adeptes, elle procurerait énormément d’excitations et de plaisirs sexuels. Le fait que la femme traite l’homme comme un vrai esclave accentuerait ses envies sexuelles.

Le sexe oral : le sexe sans pénétration

Une relation sexuelle est souvent la combinaison entre les préliminaires et la pénétration. Et pourtant, il existe bien une pratique sexuelle qui ne nécessite aucune pénétration : c’est notamment le sexe oral. D’ailleurs, cette tendance sexuelle commence à être beaucoup appréciée par les gens. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le sexe oral est un acte sexuel, qui s’effectue avec les organes oraux. Il en existe, pas mal de types de cette pratique, mais les plus prisés (mis à part les baisers qui sont des étapes incontournables au début d’un acte) sont le cunnilingus et la fellation. Le cunnilingus est une pratique visant à satisfaire la femme. Quant à la fellation, elle vise à redorer le plaisir sexuel de l’homme. Dans le cunnilingus, l’homme va venir lécher la vulve de la femme, jusqu’à ce qu’elle arrive à une sensation d’extase. Il en est pareil avec la fellation. Mais au lieu de la vulve, ce sera plutôt le pénis qui sera mis en évidence et ce sera la femme, qui va procéder au suçage.

La digisexualité : l’amour version numérique

Mis à part le money slave et le sexe oral, la digisexualité est aussi une pratique sexuelle, qui a pris de l’importance ces dernières années. Mais contrairement aux idées reçues, elle n’est pas aussi récente qu’on le prétend. Avec la pornographie et les films à caractère érotiques, on peut dire que la digisexualité a déjà existé depuis plusieurs années. Cependant, elle s’est beaucoup intensifiée depuis une dizaine d’années. On distingue notamment deux types de digisexualité : la digisexualité soft et celle, pure et dure. La digisexualité soft est ce que l’on trouve généralement sur le marché. Elle regroupe la pornographie, les jeux vidéo à caractère érotique, les réseaux de rencontre tourné vers le sexe ou les échanges sexuels par tchat. Quant à la digisexualité pure et dure, elle concerne surtout la réalité virtuelle (le sexe avec les appareils VR) et les robots sexuels appelés aussi « sexbots ».